dimanche 20 décembre 2009

Le bordel Français

Bon, avant de rentrer à Paris, même si c'est pour repartir peu après, je me dois tout de même d'expliquer brièvement la hargne qui a pu transparaitre à la lecture de mon dernier post.

Il y a deux ans, les VIE de BNPP étaient logés dans des petits palaces, des appartements où on démarerait une vie à deux sans problème avec le petit inconvénient, mineur, qu'il fallait meubler la pièce. 200,000 yen de loyer payé par la boîte, 2000 euros de primes à l'installation payé par le gouvernement, tout semblait parfait.

Il y a deux ans, l'administration, pardonnez le qualificatif, bêtasse, de mon employeur, eut un problème à résoudre : des Français "jemenfoutistes" avaient en effet quitté ce pays généreux sans régler leurs factures, laissant leur appartement devenu miteux sujet aux discussions entre l'entreprise et le propriétaire.

L'objet de ce post n'est pas de cracher sur mes compatriotes peu respecteux, ni de vomir sur la stupidité de la direction RH, mais d'exposurer les faits : il a été décidé de garder le même budjet logement pour les VIE, mais de loger ces derniers dans ce qu'on appelle ici des "appart. hotel" : tout meublé, tout confort, femme de ménage à la rescousse pour les plus sales, mais, car il y a un mais : tout petit !!

Donc, à force de râler, car puisque c'est part de notre image à l'étranger, autant y faire honneur, et profitant du fait que nous acceptions, un collègue et moi, de renouveller notre contrat, nous avons réussi à déménager... Dans un endroit, oh! pas beaucoup plus grand, mais beaucoup mieux situé, et plus classe !!

Voilà, cette nuit, chose peu commune, je me suis vaguement souvenu de deux rêves : un où mon boss voulait m'embaucher, et l'autre ou je visitais un mémoriale quelconque près d'une jolie plage dont les bruits sonnait comme le passé ; il y avait un peu de vent, c'était le soir et les ombres du coucher de soleil donnait au tableau une image d'impressions.

Obama, qui était là, m'a regardé avec intérêt et étonnement par deux fois, comme s'il voyait en moi une intrigue, une source d'inspiration ou encore, un puit de sagesse dans lequel il pourrait éventuellement demander à boire, et ceci _ je tiens à le préciser étant donné la ferveur qui habite les membres de ma famille_ sans référence aucune à une quelconque parabole.

Joyeux Noël, fidèles lecteurs, et aux autres aussi, d'ailleurs !

samedi 12 décembre 2009

Salaud de Français !!!

Et pourquoi donc ??

"J'ai mes raisons !!" Répondrais-je... Et je vais vous les explicitez au prochain post : Elles expliqueront pourquoi je déménage demain, pourquoi je déménagerai encore, et... Beaucoup de choses encore, mais il est temps d'aller dormir, après l'open bar de ce soir, il faut être en forme pour l'open bar de demain...
日本の生活は大変だねーーでしょ?LAUL comme dirait un Français d'ici qui y a passé beaucoup de temps...

samedi 5 décembre 2009

ことわざ - proverbes

Bon, ce post est dédié au camarade Savoie grâce à qui j'ai pu récemment comprendre le proverbe : "pierre qui roule n'amasse pas mousse". Je m'étais en effet toujours figuré cette mousse comme celle des bains de mon enfance, époque à laquelle relaxation, oulie et bonheur se confondaient en un même mot qui fait souvent défaut aux adultes - et même à moi - : l'insouciance.

Dans la série "en Japonais", donc, il se trouve que le proverbe évoqué ci dessus est fidèlement traduit en anglais, comme ne Japonais : "a rolling stone gathers no moss", "転がる石は苔を生さない". "l'habit ne fait pas le moine" est traduit en anglais par : "you can't judge a book by its cover" et en Japonais par : "外見だけで人を判断できないよ" qui veut simplement dire : "on ne peut pas juger quelqu'un seulement par son apparence extérieur". Oui, un peu décevant.

"Qui sème le vent récolte la tempête" est traduit en anglais par : "as you sow, so shall you reap" et en Japonais par : "人は種をまいたからには刈り取らなければならない" qui veut dire : "l'homme qui sème des graines doit par la suite moissonner". Oui, le sens est un peu différent...

Le dernier est plus amusant : "rien ne sert de courir, il faut partir à point" : "more haste, less speed"; "急げば回れ" : "quand on se dépêche, on tourne"... Et hier, j'ai appris à compter les oiseaux, parce que vous l'ignorez probablement, mais compter, au Japon, c'est toute une histoire : on ne compte pas pareil les choses plates, les choses rondes, les machines, les animaux, les hommes,...

mardi 1 décembre 2009

ca n'arrive pas qu'au Japon...

... Mais ça fait plaisir ! La justesse de mes choix et l'intelligence de mes prédictions m'étonnera toujours !! La journée commençait mal : travail fatiguant, réprimendes injustifiées et j'en passe, bento très en deça de la hauteur de mes espérances, un vélo qui disparait (!!) que je vais chercher à la fourrière à vélo du Japon pour m'entendre dire qu'il se trouve probablement à l'autre fourrière à vélo du Japon, fermé pour le moment : une demie heure de perdu...

Il fallait quelque chose pour remonter la pente de la soirée, je suis alors entré dans le combini pignon sur rue d'en bas d'ici pour y trouver la graine du réconfort en cannette... Avant de me rappeler que je m'étais promis d'être sobre au moins toute une semaine. S'engage alors un dur combat que le commun des mortels n'aurait probablement pas su maîtriser !!

Je suis ressorti, les mains vides, gagnant sur moi même, conscient que ce choix d'un instant faisait parti de l'orientation de toute une vie, craquer maintenant, c'était craquer pour toujours et rester faible ; surmonter l'appétence signifiait au contraire gagner pour toute la vie et encore après !! Cette arrangue intérieurs aux démons et aux anges était autement symbolique...

C'est alors, et ceci est mon point, (vous pardonnerez je l'espère cette traduction imparfaite de l'anglais : "this is my point"), que je me rappelle avoir prévu, le WE précédent, de me retrouver dans une situation où je pourrais avoir envi de déguster un brevage inaccoutumé ! Et oui, tout en ayant vaincu le diable, je profite du repas en dégustant, tenez vous bien, une bière que je ne connaissais pas : la gribousine !

dimanche 29 novembre 2009

Une histoire d'insecte

Dans la série comment dit-on...

Savez vous comment on dit "loupe" en Japonais ?
Je parie que non, mais je parie aussi que vous allez bientôt le savoir et le retenir : on dit : "lunette d'insecte" (虫メガネ)

C'était le cours du soir...

Par ailleur, je conseille fortement aux amateurs d'animé "Seiri no Moribito" dont la vision captivante aurait pu me tenir passivement toute la soirée s'il n'y avait dans mon esprit au moins autant de sagesse que je n'ai d'intérêt pour cet animé... En revanche, l'église Mininova ayant du fermer ses portes, je ne sais quoi trop vous conseiller pour trouver gratuitement ce moment de culture poétique et plein de tension !

samedi 28 novembre 2009

Un proverbe Japonais

Un petit post culturel : Comment traduit-on : "quand le chat n'est pas là, les souris dansent" en Japonais ? Et bien on dit : 鬼のいぬ間に洗濯 qui veut dire : "quand le diable n'est pas là, on fait sa lessive". Sauf erreur, c'est employé dans le même contexte que la citation française rapportée au début de ce post.

Je me demande ce qui a été à l'origine ce ce proverbe en Japonais ; on ne peut pas faire sa lessive quand le diable est là ; donc, le mauvais empêche la propreté...? Au second degré, oui, pourquoi pas, une âme ne peut pas être lavé si elle est aux prises avec un mauvais démon...

Enfin bref, le Japonais continue de rentrer, l'étranglement du sablier de la connaissance me donne l'impression, parfois, de s'agrandir mais c'est pour mieux me montrer la tâche, me rappeler à l'ordre et voir, un peu, si ma volonté faiblit...

Pas d'inquiétude !

samedi 24 octobre 2009

12 ans au Japon

久しぶり!! (ça fait une paye !)

パトーか (pa.too.ka) veut dire "voiture de police" : je vous laisse trouver l'anglais d'où est dérivé le mot Japonais.

Deux nouveaux katakana fun:
サンドイッチ san.do.i.ttchi.
キャリアウーマン kya.ri.a.uu.man.

Le premier est facile, le second est rigolo (les Japonais ont le chic pour inventer des concepts).

Et dans la série, à Tokyo, il y a...
"A tokyo, il y a de la musique classique dans les rues, et c'est agréable" est une proposition vrai !! Bien sûr, pas dans tous les rues, mais dans certains quartiers, oui...

Je suis maintenant à Tokyo depuis trop longtemps pour retrouver facilement des choses qui sans aucun doute provoqueraient l'étonnement chez le Français moyen (bien que je sois certains que mes lecteurs se rangent au moins dans la cathégorie moyen +), c'est pourquoi je vais me retourner sur une autre série : la série "En Japonais".

Et là croyez moi, j'en découvre des vertes et des pas mûres...

"En Japonais", donc, comment dit-on :
"J'en mettrais ma main à couper ?"
"D'une pierre deux coups ?"

Pour le permier, on peut traduire par : "ah, je marche en faisant le poirier à partir de la station" (逆立ちして駅まで歩くよ). Et le second par : "Une pierre, deux oiseaux !" (一石二鳥) Je peux vous le dire, avec ma prof, on se marre bien, surtout à mon âge, et c'est là où je voulais en venir : J'ai officiellement 12 ans puisque j'ai fini le cours élémentaire de Japonais, et là, les choses sérieuses commencent....

lundi 5 octobre 2009

Ce sera tout? Sur place ou à emporter? Un costume à ma taille et des cours de piano...

Quels sont les liens entre ces différentes choses ? Avez vous déjà remarqué qu'après avoir appris un mot nouveau que vous n'aviez jamais entendu, vous vous rendez compte que les gens l'utilisent ?

Moi, oui, en Français. Et je me rend compte que c'est vrai aussi en Japonais. Quand je commande quelque chose, je me rend compte que le serveur finit souvent par une expression Japonaise, ijou desu, qui veut dire, en gros : "ce sera tout". Et maintenant, quand il dit "sur place ou à emporter", je comprends ce qu'il veut dire, même si je ne sais toujours pas ce qu'on répond usuellement.

J'ai aussi été capable de faire retoucher un pantalon un peu serré (pour 30 euros et quelques, soit presque le prix du costume sur mesure que j'avais fait faire en Inde) et de prendre des cours de piano auprès d'un organisme.

Alors je bredouille, je bafouille, je m'evertue, je grelotte du sens en trahissant trois fois par syllabe la justesse et la précision du Japonais ; je suis analphabete ; tant d'heures de travail, et encore, je m'arrête devant une boutique et voit quatre kanji que je ne connais pas : impossible de deviner le sens ni même la prononciation : c'est le désert culturelle.

Mais je comprends quand on dit "ce sera tout?", j'ai un nouveau costume, une prof. de piano qui a compris ce que je voulais et on ne me dit plus "take out" en voyant ma tête après m'avoir dit: "持ち帰り" alors... Alors quoi?

Alors il y a des signes qui ne tromprent pas : la route est encore longue, beaucoup plus longue que ce que j'ai déjà marché, mais je commence à voir et comme je n'ai pas fini d'avoir faim, je verrai de mieux en mieux...

mardi 29 septembre 2009

Hanabi mes petits


Et encore, vous n'avez pas vu les pompes! Des vrai geta !! A l'ancienne ! Je n'arrivais pas à marcher et ça faisait un bruit d'éléphant, et je peux vous dire que les éléphants font du bruit quand ils marchent ! Vous n'en avez sans doute jamais entendu marché de près, mais moi qui vous parle sais de quoi je parle !

Le Hanabi, en kanji fleur de feu, veut dire, vous l'aurez compris, feu d'artifice. On peut dire que l'hanabi est une activité privilégiée en été. Il y en a tous les WE, et les gens classes, comme moi, s'habillent en yukata pour y assister. J'en ai fait deux en entier. Le premier, il y avait un signal, 7 heures je crois, pour indiquer le moment où on aurait le droit de s'asseoir sur la route, pour voir le feu.

Et ben à 7 heures, on aurait dit la rué vers l'or, l'or étant à 3 mètres. Quelques milliers de personnes attendaient et avaient préparé des baches pour se faire un coin confortable. Vous ne me croyez sans doute pas quand je vous dis qu'il se sont littéralement jeté, en criant, sur la route et que 5 minutes après, ils étaient tous prêt à voir, et je vous comprends et pourtant c'est vrai.

Le deuxième Hanabi que j'ai fait, je pourrais en parler longtemps, mais je me contenterai de dire qu'il y a des artistes au Japon qui composent des feux d'artifice sur la base d'une dizaines de foyers différents, en phase avec une musique bien choisi (peut-être composée elle aussi?). Bref, c'était pas raté,...

Allez, un anonyme fan ayant trouvé les katakanas fun difficiles, j'en redonne un encore plus difficile et le défit de trouver ! C'est un véhicule.

パトカー pa.to.kaa.

Et pour ceux qui auraient loupés les commentaires du dernier post, voici les réponses:

シンデレラ shin.de.re.ra. Cendrillon
ワクチン wa.ku.chin. Vaccin

Et effectivement, la distribution de boisson gratuite ne m'est arrivé qu'une seule fois, en revanche à Tokyo, il y a effectivement distribution quotidienne de mouchoirs, un peu partout dans la capitale :)

Et dans la série "à Tokyo, il y a..." "de la musique classique dans les rues, et que c'est agréable"...

Demain soir, vous penserez à moi, il sera 12hr30 à Paris quand le chrono se mettra en route. Le chrono s'arrêtera sans doute deux heures après, et mes collègues et moi ne seront plus les mêmes. Le mot clé est "nomihodai"; je vous laisse faire vos recherches et vous souhaite une bonne soirée!

dimanche 27 septembre 2009

superstitions

Voici les solutions au devinettes précédentes:

カレーライス  ka.ree.ra.i.su. = riz au curry
ミキサー  mi.ki.saa. = mixeur
ドラマ  do.ra.ma. = drama
ナルシスト  na.ru.shi.su.to. = narcissique
プライド  pu.ra.i.do. = fierté
クスクス  ku.su.ku.su = couscous

"A Tokyo, il y a un service de transport qui dure toute la nuit..."
Et non! Pour le coup, celà manque: le métro comme le train s'arrête à minuit et des poussières, et il n'y a pas de vélib... En revanche, on trouvera des taxis partout et en quantité!!

Voici deux nouveaux katakana funky, il faut être de toute première force pour les trouver, alors j'ai également donné des directions de recherce:

シンデレラ shin.de.re.ra.
c'est à un dur: le mot anglais est peu connu des Français, mais il est à chercher dans les contes...
ワクチン wa.ku.chin.
c'est aussi un dur: un indice, ce mot est souvent employé dans l'actualité récente...

Et dans la série "à Tokyo, il y a..." "des ditributions de mouchoirs et de boissons, quotidiennes et gratuites dans tous les lieux de passages de la capitale!!"

Je vous rappelle que dans les séries "à Tokyo, il y a...", je fais des propositions et vous décidez de leur véracité. Au post suivant, je dévoile la vérité.


Ci dessus, des petits papiers noués à des barres... On trouve ce genre de chose près des temples, c'est un peu comme nos pièces dans les fontaines: les Japonais ne jettent pas des pièces, ils achettent des petits papiers (à un petit prix) et les nouent à des barres. Il y est marqué des bonnes choses sur le futur en général, mais je n'ai pas réussi à déchiffrer...

Et pour les followeurs du blog qui se demanderaient pourquoi il ont reçu je ne sais combien de messages automatiques en 20 minutes, je donne la réponse: le preview de google ne matche pas ce qu'on view effectivement; de plus, le texte collé dans la fenêtre d'édition du blog ne matche pas la police par défaut. Mais j'ai trouvé une solution, donc, veuillez m'excuser, ça ne devrait pas de reproduire.

dimanche 6 septembre 2009

L'aveugle, le moyen et le but

La physique, c'est la modélisation. Un modèle réussi est un modèle simple et robuste. Moi je suis un physicien dans l'âme et ne cesse de modéliser. Modéliser, c'est considérer un système, et le décrire en lui associant des règles. Une description sera bonne si elle est simple et robuste.

Par exemple, je crois ne pas m'être trop planté le jour où j'ai modélisé ma façon de fonctionner: ça fait un certain temps que le modèle tient, que je m'y réfère pour prendre des décisions et que cela me mène quelque part. Mais il ne faut jurer de rien, alors touchons du bois.

J'observe trois axes: le court terme, le moyen terme, et le long terme. On pourrait associer à ces axes trois échelles différentes: le long terme peut-être vu comme l'âge de la retraire, l'orizon dix ans, ou encore la fin de l'année. Ca n'a pas trop d'importance: le cerveau fait la mise au point suivant l'ampleur de la décision à prendre.

Je me posais donc la question: "Pourquoi suis-je au Japon? Pourquoi apprendre le Japonais?". C'est vrai, quelle idée? J'avais tout ce dont j'avais besoin pour être heureux en France. Je ne sais pas bien répondre à ces deux questions: transformez chacune d'entre elle en proposition affirmative, et vous aurez la réponse à l'autre.

Le poisson se mort la queue.

Non, je ne sais pas bien répondre à ces questions, mais je me suis fixé un but. Sur le moyen terme, je parlerai Japonais. Le but sera atteint. Sur le long terme, ce but sera un moyen; pourquoi? Je ne sais pas encore: "Point n'est besoin de voir où on va pour avancer, ni d'arriver quelque part pour continuer."

Plus tard, j'aurai d'autres buts, je me donnerai le moyen de les atteindre, et en regardant en arrière, je donnerai du sens à tout ça. Aujourd'hui, je marche.

J'ai quand même quelques idées: si je pense à ma carrière professionnelle, par exemple, je crois que sur l'échelle d'une vie, une langue n'évolue pas assez vite pour que sa maîtrise ne se perde. C'est donc un investissement rentable, pour peu qu'on la pratique (pour ne pas l'oublier). Et la pratiquer, c'est sympa, alors, véritablement, c'est un choix gagnant aujourd'hui, gagnant demain; je ne pense pas me tromper et j'aime bien ça :)

samedi 5 septembre 2009

JLPT - Rêve ou réalité?

Salut!

Commençons par donner les résultats des Katakana Fun du dernier post:

エネルギー e.ne.ru.gii. = energy
ボーナス boo.na.su. = bonus
ガラス ga.ra.su. = glass
シングル shin.gu.ru. = single
ツイン tsu.in. = twin

Sympa non? Alors comme c'est sympa, voici les nouveaux bébé katakana fun: (Je rappelle que le fun de "katakana fun" ne s'accorde pas - cette appelation est en effet ma création, et je souhaite en faire un mot invariable). Voici donc les nouveaux katakana fun:

カレーライス ka.ree.ra.i.su.
ミキサー mi.ki.saa.
ドラマ do.ra.ma.
ナルシスト na.ru.shi.su.to. (extrême celui là)
プライド pu.ra.i.do.
クスクス ku.su.ku.su (particulièrement bon celui là)

Alors faites un effort!

Et dans la série "A Tokyo, il y a..."
"un système entier pour aider les aveugles à se diriger, à choisir leur bière et commander leur sushis!"

Ceci est partièlement vrai: je n'ai en effet jamais remarqué de système pour aveugle pour commander les sushis, mais pour se diriger dans la rue, dans le métro, et choisir sa bière, c'est effectivement le cas.

Comment ont-ils fait? Et bien cherchez par vous même et vous saurez si votre créativité égale celle des Japonais :) j'attends vos éventuelles propositions. Les plus mâlins trouverons bien entendu la réponse dans la toile, mais je pense aussi à mes parents.

Dans la série : "A Tokyo, il y a..."
"un service de transport qui dure toute la nuit..."

Et le rapport avec le titre du post? Je viens d'apprendre que pour passer le JLPT 2, il fallait connaître 6000 mots... 6000 mots, ça fait beaucoup quand même, et le JLPT2 a quelque chose qui ressemble à mon objectif puisque je suis d'abord venu ici pour apprendre le Japonais. Si je connais 1500 mots aujourd'hui (c'est une hypothèse, je ne les ai pas compté), à raison de 7 mots par jours (ce qui est une réalité depuis 3 jours), il me faudra encore 2 ans... Mais moi, je le voudrais dans un an...

J'ai donc décidé que cette histoire de 6000 mots n'était pas correcte: il en faut probablement 3 ou 4000 pour réussir ce test, ce qui est faisable d'ici un an :) Ouf! Nous voilà rassuré.

Dans tous les cas, la machine est lancée; la somme des efforts à fournir étant fini (étant donné que cet objectif est réalisable), chaque effort est une victoire; comme dit Lao Tseu, "ce voyage de mille lieues, il a commencé par un pas", je ne sais pas où j'en suis mais je sais où je vais; j'y vais de pied ferme; il n'y a pas de tempête qui puisse empêcher ce navire d'arriver à bon port.

JLPT2, rêve ou réalité? la réponse est simple: rêve et réalité.

Et pour finir, une petite Japoniserie: Ce Bento contient deux sauces, alors pourquoi en rajouter deux dans le sac dans lequel on me le fournit? Je crois que c'est parce que les deux sauces intégrés sont légèrement humides: on aurait peur d'énerver le client en ne lui laissant le choix qu'entre se salir les mains ou trouver un autre stratagème compliqué, sans doute.

Ce n'est pas très économe, c'est prévenant, c'est pour le détail qui va faire plaisir au client, c'est japonais.

mercredi 19 août 2009

katakana Fun - les nouveaux bébés

Hi there!

keep in mind that "ー" prolonge le son. J'écris deux fois les mêmes lettres dans la transcription phonétique, mais il faut juste prolonger le son.
Autre règle: le "n" se prononce toujours "ène", donc, si j'écris "in" par exemple, on prononcera comme "all in" et pas comme le 'un' de "un pour tous".

エネルギー e.ne.ru.gii.
ボーナス boo.na.su.
ガラス ga.ra.su.
シングル shin.gu.ru.
ツイン tsu.in.

Et dans la série "A Tokyo, il y a..."
"un système entier pour aider les aveugles à se diriger, à choisir leur bière et commander leur sushis!"

Et comme je ne suis pas mauvais bougre, je vous donnes les solutions/réponses du dernier post:

te.ki.sa.su. pour Texas
Et la réponses au dernier "A Tokyo, il y a..." est VRAI ! Il s'agit des combinis, ouvert H24, présant partout, y compris dans ma rue qui fait le tour de Tokyo. J'ai modélisé Tokyo comme un disque de rayon 5 kilomètre et ai fait l'hypothèse d'un combini tous les 100 mètres je crois. Ca laisse beaucoup de marge.

lundi 17 août 2009

Katakana Fun - ne perdons pas le fil


Un petit dernier post pour la soirée:

Le oomusutei (home stay) a été trouvé rapidement.
Tekisasu??

Il n'est pas très difficile, mais c'est le seul que j'ai retrouvé parmi les mots de cette semaine.
Je vais essayer de noter plus scrupuleusement mes trouvailles à partir de maintenant.

Je pourrais rajouter un petite phrase marrante qui signerait mes post... Genre: A tokyo, il y a "..." Et vous laisser deviner si c'est vrai ou pas :) Je vais faire ça je pense.

A Tokyo, donc, il y a dans ma rue au bas mot 500 magasins ouverts 24 heures sur 24 ou on peut trouver du lait, des piles, des revues pornos, des chaussettes, de la bière, des outils, du démaquillant et autres ingrédiant qui rendent la vie quotidienne si agréables...

Alors? Qui pense que c'est vrai? Qui pense que c'est faux?

N'écoutez pas les étrangers


J'ai pêché un poisson "grand comme ça"... a-t-il dit. Ce post est le court récit d'un jeudi que j'ai pris off par hasard et au cours duquel j'ai fait beaucoup de choses... Et je profite de cette occasion pour vous avertir: "n'écoutez pas les étrangers".

J'ai en effet des collègues raisonnables et censés qui ont vécu au Japon autant sinon plus de temps que moi, mais quand je les entends parler, sur divers sujets (concernant le Japon), je retiens avec peine mes paroles rectificatrices: une opinion sur le Japon? Non, une caricature sans contour, un jugement désastreux.

Un être cher m'a écrit il y a un peu plus d'un an les lignes suivantes: "Quand les intérêts, même superficiels, d'un individu sont en jeu, il est stupéfiant de constater le degré de mauvaise foi et d'insincérité dont fair preuve la plupart des gens. Le fait le plus suprenant, que j'ai aussi souvent constaté, c'est l'autosuggestion du mensonge. Beaucoup réécrivent leur histoire et y adhèrent complètement. Quand on n'a pas cette qualité soi-même, le plus cocasse c'est qu'on n'est pas cru. Chacun jouant le jeu du mensonge et du bluff, corrige automatiquement les propos de son interlocuteur dont il sait inconsciemment, ou par expérience, qu'il observe les mêmes règles du jeu. Il ne peut pas concernoir qu'il n'ya rien à corriger."

Je vous l'annonce simplement, moi je n'ai pas cette qualité: ce qui est écrit dans ce blog est vrai; il n'y a rien à rectifier. C'est à travers mon oeil, bien sûr, que vous voyez (et fort mal), le Japon. N'essayer pourtant pas d'ajuster votre vision, la mise au point est faite, venez et voyez vous aussi.

Quand à ce qu'on vous racontera sur le Japon, prenez le avec des pincettes: n'écoutez pas les étrangers. Mais ce qui suit, vous pouvez y croire: Ce Jeudi, donc, lever à 5:30 pour le marché au poisson, que je n'ai pas trouvé très palpitant: je crois qu'un touriste n'a rien à faire au marché aux poissons de Tokyo.

Puis je suis allé à Nikko, un peu au nord de Tokyo, où j'ai vu des nuages sur une petite montagne, que je me suis mis en tête d'atteindre. Et bien, une montagne, ça ne finit jamais de monter: j'ai commencé l'ascension vers 11 heures 30, je voulais vraiment voir le haut... Je pensais être redescendu pour le repas...

J'ai commis plusieurs erreurs: des chaussures pour la villes plus que pour la marche, partir avec le petit déjeuner de 5 heures 30 seulement dans le ventre, sans eau et sans savoir combien j'allais monter. Je l'ai fait quand même: j'ai presque compris Guillaumet quand il a dit à son pote Antoine: "ce que j'ai fait, pas une bête ne l'aurait fait".

Bon, je crois qu'une bête l'aurait fait quand même et je ne me suis jamais senti en danger, mais j'ai quand même grimpé un kilomètre de dénivelé (j'ai trouvé une carte après...) en trois heures, sans autre énergie disponible que mon souffle et quelque sucres lents qui devait rester de la bière de la veille (ce lever aux aurores un jour de congé suivait en effet une petite cuite... Quand j'ai décidé quelque chose,...)

Après, j'étais fatigué... Sur la descente, j'ai glissé plusieurs fois (le chemin n'était pas toujours très bien dessiné), il pleuvait un peu; quelle tranquilité... Bref, prochaine étape, le mont fuji; j'ai depuis acheté des chaussures, on grimpera de nuit, ça ne me fait aucunement peur.

Les quartiers de Tokyo - Roppongi parti 1

Nous voici en boîte... Et quelqu'un ne se sent pas bien :)

Roppongi, c'est le quartier des étrangers: on y trouve des étrangers, de l'argent et du vice. Rajoutons y des Japonaises qui... cherchent des étrangers, des bars en tous genres, des clubs en tous genres et donnons un prix aux choses.

Tout est possible à Roppongi, tout se trouve, du pire au meilleur. Certains détestent, certains sont dépendants, on entendra tout dire sur Roppongi. Tokyo sans Roppongi, ce ne serait plus Tokyo. Roppongi n'est pas descriptible.

Les personnes qui reviendront du Japon après avoir étudié pourraient ne pas avoir connu Roppongi, car il faut de l'argent pour s'y amuser. Les personnes qui reviendront du Japon sans avoir appris le Japonais pourraient n'avoir vraiment connu que Roppongi, car Roppongi suffit pour s'occuper.

Roppongi... D'autres posts y seront consacrés, j'y ai beaucoup traîné, très peu le jour. J'y suis allé hier pour goûtter cette pizza (à la hauteur de mes espérances) et le jour, Roppongi parrait presque normal. Un peu calme cependant.

dimanche 16 août 2009

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles

Oye!!

Si je n'écris pas ces derniers temps, c'est que j'ai trouvé un torrent avec l'intégrale City Hunter, ça fait donc la première saison de 51 épisodes qui s'achève après deux petites semaines de visionnage...
Je crois qu'il reste encore deux saisons héhé

Sur ce, ma sensei m'a enseigné vendredi dernier une pizzéria qui serait à la grandeur de mon estomac, (il faut savoir que les pizza au Japon sont relativement bon marché (pas plus de 7 ou 8 euros), mais il m'en faudrait trois pour retrouver ce sentiment de satisfaction au premier étage de l'Italient Saint Laware) - Je vais donc terminer ce post très bientôt.

su.to.kku.o.ru.mu = Stockholm
shi.do.ni = Sidney
kuu.be.ru.ta.n = Coubertain (bravo Christophe)
Shirano do berujurakku = Cyrano de Bergerac (encore bravo à Christophe)

oomusutei, vous ne trouverez pas, je l'aime beaucoup néanmoins :)

Et pour finir, sachez qu'on Japon, on construit solide, pas de grillages gneugneu comme dans les montagnes Française (pour prévenir des éboulements):


What else? Ici les feux d'artifices durent une bonne heure, les singes se baignent dans les Onsens, et j'ai lu un texte dans mon livre de Japonais où une assistante sociale conseille à un élève stressé la veille des examens de faire comme elle quand elle avait son âge: une petite goutte avant de dormir et tout se passe bien :) ma sensei m'a cependant dit que ça ne se passait pas comme ça dans la réalité; ouf :)

jeudi 30 juillet 2009

Spécial Katakana fun

ビートルズ (bii to ru zu) veut dire : Beatles!!

Dans la série Katakana fun, quatre nouveaux bébés:

ストックオルム (su.to.kku.o.ru.mu.)
シドニー (shi.do.nii.)
クーベルタン (kuu.be.ru.ta.n.) et le dernier qui m'a fait mourir de rire à l'instant:

シラノ・ド・ベルジュラック

shirano do berujurakku

j'attends vos suggestions, réponse au prochain post!!

mardi 21 juillet 2009

Qu'est ce qui est cher au Japon?

Tokyo, ville la plus chère du monde!

Mais qu'est ce qui est chèr au Japon?
Je pense tout de suite aux fruits et à certains légumes, puis au logement, aux cinéma, puis aux cafés, mais surtout, et maintenant plus particulièrement, au fromage.

De nature économe, je n'achette pas beaucoup de fromage à Tokyo, car le bon fromage est comme chacun sait Français, et ce qui est Français à Tokyo est en général cher.

Et, quand le trop mince morceau de brie _dont j'avais cru remarquer le petit prix au détour d'un rayon de produits importés _ est passé à la caisse affichant le prix exorbitant de plus de mille yens (somme conséquante puisqu'elle nous nourrit d'un bon repas copieux chaque midi), mon culot (qui aurait consisté à refuser l'achat, comme on est parfois forcé de le faire quand les liquidités apportés ne dépassent pas le montant des articles sélectionnés) n'a pas surpassé mon effroie : je n'ai pas bronché, et pour ne pas jurer avec la clientèle bien nourrit qui trouve dans cet îlot de denrés multiculturels un garde manger à sa mesure, j'ai sorti mes billets d'un geste formidable et j'ai payé ce morceau de miracle.

Un jour après, le miracle est entier: je sais avec certitude que le développement de mes papilles pour distinguer le mauvais riz du bon riz ne s'est pas fait au détriment de la subtilité avec laquelle j'ai toujours su apprécier les bonnes choses: Je salive encore et ne pense qu'à une seule chose: la force avec laquelle demain, je bénirai le Vincent d'aujourd'hui pour n'avoir pas tout mangé...

samedi 11 juillet 2009

Les quartiers de Tokyo - Ueno parti 1

ビートルズ (rien à voir), Bi (alongé) to ru zu (prononcer toutes les lettres) - c'est ma dernière source de ce que je pourrais appeler: les katakana fun! Les Japonais en effet, n'intégrent pas complètement les mots étrangers, puisque ces derniers se trouvent à jamais enfermés dans un alphabet conçu spécialement pour eux, ou plutôt, un syllabaire: les katakana.

J'ai sûrement déjà énoncé à beaucoup le fameux : アイスクリム (a-i-su-ku-ri-mu) qui reste dans mes top 10 (ice cream), mais ce bitoruzu m'a tout de même fait pouffer, alors je vous invite à me donner vos propositions pour ce katakana fun; réponse au prochain post.

Ueno, juste une photo pour cette fois ci: pour 300 yens, un jus de coco, à faire tomber par terre... Je ne passe pas devant sans m'y arrêter.
Je profite de cette occasion, suite aux réminiscences provoquées par cette photo, (à savoir, la visite sympatique d'Antoine et Mélanie), pour vous rappeler que si l'envi vous prend de venir visiter le Japon, je ne pense pas que ce pays vous décevra. Sur ce, j'ai des nouveaux quartiers de Tokyo à visiter, ce midi, je vais manger dans un endroit inconnu...

La totale

La totale, pour un jeune travailleur au Japon (comme moi), c'est de commencer, vers 8 heures le vendredi au sortir du boulot, par une petite bière au pub locale. A tokyo station, on a le choix, de l'endroit typiquement Japonais au pub anglais de base où rien ne dépaysera, si ce n'est l'attention des serveurs, qui, je le rappelle, ont parfaitement saisi, ici, que leur rôle était de servir, indépendamment de leur humeur: le client au Japon est traité comme l'empereur.

Puis arrive l'isakaya, qu'on choisira 'à volonté': pendant une ou deux heures, la nourriture, comme la boisson, seront apportés au rythme de nos cries: SUMIMASEN!!! (excusez moi, garçon!!!). Rond comme des calots, le fameux karaoké suivra. Rien à voir avec le karaoké occidental: le karaoké Japonais est intime: il s'agit d'un tout petit salon où l'on se retrouve assis autour d'une table, devant une télé. On sélectionne les chansons, on chante, etc, continuant à boire, gratuitement ou pas...

Il est alors minuit ou une heure du matin et notre énergie est débordante... En revanche, l'imagination n'étant ni la caractéristique de l'ivrogne, ni celle du groupe (sauf dans certains cadres), nous savons en général où le vent nous porte: Roppongi, le fameux!! Un club nous y attend. Puis un taxi nous remmènera chez nous vers 5 ou 6 heures du matin selon l'heure de fermeture de l'endroit choisi.

Le bilan financier n'est pas mauvais si on considère qu'en période de crise, il faut tous y mettre du sien pour faire fonctionner l'économie: Ainsi, pour nous, ça aura fait, allez, de 10 a 15,000 yens par personne, à peu près, selon les extras. On aura donc dépensé le 'man' (man = 10,000), on se lèvera vers 14:00 et on commatera... Voilà, c'est la totale, c'est quand on va jusqu'au bout du truc; il y a bien sûr beaucoup de variante qui pourront faire bouger les frais: de 5,000 yens à 20,000 voir 30,000 yens...

Bon, le problème, dans tout ça, c'est que Tokyo est plus grand que Paris, et que même sans pouvoir (encore) trouver un intérêt dans la visite des musés où de toute activité un peu Japonaise (qui nécessecite donc la maîtrise de la langue), il y a beaucoup de choses à faire dans la journée... Par exemple, on peut pécher, au coeur de Tokyo:

Ce n'est qu'un exemple parmi d'autre, mais si je n'avais arrêté les club de Roppongi, je ne serai jamais tombé sur ce petit coin de nature au détour de rien. Pour savoir, donc, ce que me cache encore Tokyo, et pour d'autres raisons diverses, je ne passe plus mes soirées à Roppongi, mais dans d'autres quartiers de Tokyo, que j'aurai plaisir à vous faire découvrir dans mes futurs posts: les quartiers de Tokyo!!

jeudi 2 juillet 2009

lundi 18 mai 2009

20 minutes!!!

C'est le temps que j'ai tenu au telephone avec du Japonais seulement!! Et en plus pour regler un dissensus cree par les limites de la communication ecrite... Je m'exprime comme un enfant et on doit me parler comme a un enfant, mais tout ceci est encourageant.

D'ailleurs, je m'encourage a continuer. Et apres, qu'est ce que je ferai? Je crois que j'apprendrai une autre langue: soit l'allemand (je possede deja de bonnes bases), soit l'espagnol (l'alcool est peu cher dans ces pays), soit une autre langue, mais laquelle?

Et apres? je ferai croire a quelqu'un que j'ai beaucoup voyage et que je connais plein de trucs et on me donnera un poste d'enseignant bidon dans une ecole de commerce renommee - genre 'communication interculturel, processus d'approche et adaptation'

Tout un programme... En tant de crise, il faut des objectifs solides pour surnager!!

lundi 11 mai 2009

J'ai fait ingénieur

Et parfois, je m'en rends compte, comme dans cet acte de la vie quotidienne: L'envi me vient de boire une petite bière, la soiree s'annoncant pèpère. Je me rappelle en avoir acheté une hier que je n'avais pas bu ayant preféré finir, avec mes 'collocataires', le Monbazillac commencé en compagnie d'une charmante...

Je la cherche sans succès puis me rappelle avoir souhaité un refroidissement rapide hier en rentrant: je l'avais mise au congélo. Je récupère alors le mort glacé pour, tout de même, m'éviter l'effort de descendre en acheté une autre. Oui, c'est bien la paresse qui guide mes actes.

Par curiosité et pensant que le nectare reviendrait à une température souhaitable plus rapidement si je le transvasais dans un verre destiné de par sa forme à contenir ce type de breuvage, j'ouvre la canettre... Et, surprise:

Une mousse épaisse s'échappe, à grand bruit; j'arrive tout de même à la contenir, ce genre de chose faisant parti des réflexes acquit durant mon cursus scolaire. Vous l'aurez compris, c'est en y mettant la bouche que j'ai évité la catastrophe. Et suprise: C'est quelque chose de relativement alcoolisé que j'ai bu.

Raisonnement rapide: (c'est la que mes études me servent:) L'alcool gèle a des températures très basses, puisqu'il est très volatile... Donc, cette mousse contenait beaucoup plus d'alcool que la bière elle même... J'avais compris...

Par ailleur je pense à vous tous, et vous souhaite plein de bonnes choses, le Japon est toujours aussi cool et même plus, et... cetera!

jeudi 16 avril 2009

Voila longtemps que je n'ai pas ecrit...

Mais ne vous inquietez pas! Moins j'ecris, mieux je vais,... Ci dessus, quelques cadavres apres la fete de mes 25 ans, what the fuck, this is another night some will remember... and some not, ahah... Donc, comme je m'eloigne de plus en plus du but initial de ce blog, je vais vous donnez quelques liens pour que vous puissiez lire sur le Japon un peu plus que ce que j'en decris:

Un blogeur regulier, une vie probablement un peu triste, mais de beaux recits!!
Un gars qu'a l'air marrant, il dit des choses pas mal.

Quoi d'autre,... boah, on ne manque de rien ici, les beaux jours arrivent, ceux du temps qu'il fait dehors; parce que ceux du temps qu'il fait dedans sont deja installes et seul mon depart du Japon les verront partir... Pour d'autres :)

25 ans...

dimanche 29 mars 2009

花見 begins!!

This is the favorite period of Japanese people: cherry trees begin to be full of white or pink flowers; thousands of people meet in huge parks, watching, eating, drinking, talking, all together... I were with French friends from Keio University and met Americans, Germans, Spanish, Eastern Europe people, Japanese; und so weiter...

Kind of nice living here :) Next week, just the same!! And the week after, it might be over and people will wait again for this annual ephemeral event... 

Les Français aiment faire de l'esprit, les Japonais ont l'esprit fin; Les Français parlent franchement mais savent remarquablement bien utiliser leur langue pour dire et faire accepter les choses qui doivent l'être. Les Japonais ne disent pas forcément ce qu'ils pensent, mais ceci est en général motivé par une volonté de ne pas heurter: "tu dois me montrer que tu comprends ce que par pudeur je n'ai pas voulu te dire".

Le respect Français, c'est accepter l'autre et lui parler franchement; Le respect Japonais, c'est tolérer l'autre et lui parler poliment... Comprendre le Japon: attempt number one... Quite a failure... Sinon, je viens de revoir mon film préféré : Babel; C'est quand même la partie Japonaise qui restent ma préférée,...

samedi 28 mars 2009

C'est quand même plus classe...


"about Japan only" dit le blog, "sorry" dit le blogger,
"one post a week" dit le blog, "that's an average" répond le blogger...

J'ai un nouveau PC, enfin, un mac... Et je continue de voir des trucs bizares et faire des trucs nouveau, ici... Mais comme j'ai un nouvel ordinateur, il m'est de nouveau possible de télécharger (la bête de la photo ci dessus, à droite, 6 ans d'âge au moins, et j'en passe, s'éteignait en downloadant des torrent)...

Par conséquent, j'ai téléchargé des anime et leur vision occupe le peu de temps qui me restait... Alors ? Alors peut être que ce blog va mourir... Je n'ai pas de message de fond à faire passer ni de besoin vital de l'alimenter, et je préfère somme toute lire des blogs qu'en écrire...

De plus, j'écris en Français sur un clavier qwerty, histoire de choper les accents, c'est pas super easy comme truc, et enfin, je commence à avoir un semblant de vocabulaire et de struture grammatical me permettant de commencer à écrire un peu en Japonais, alors quitte a switcher de clavier, je vais peut être en utiliser un tout autre... 日本語待ってください!!

Finalement, si vous voulez découvrir le Japon via la blogosphère, j'ai quelques bonnes adresses à vous communiquez, et si vous voulez savoir ce que je deviens, vous pouvez m'écrire un mail... 

mercredi 18 mars 2009

Burn the ships

La gare de Shinjuku, Akram, si tu me lis... XYZ

Please read the following:
This story is well known in economy also: the strategy consists in putting its own company in a situation where it is impossible to go back (for example, invest a huge quantity of money in a new factory) even if it makes the profit less.
The companies in the same business thus know that you will not go back because you cannot any more. You win the market shares in your business. I think I just burned my ships: I'm gonna stay in Japan. 

dimanche 8 mars 2009

Cette semaine, par exemple...

J'ai mangé la nourriture que mangent les sumos...

J'ai testé un "grand huit" au coeur de Tokyo

Et j'ai vu des Japonais qui avaient commencé leur nuit à 20 heures et quelques, sur le pavé, dans l'idée d'être les premiers dans la queue du lendemain pour le spectacle dont le détail est spécifié sur l'affiche illisible de la photo ci dessus.

dimanche 1 mars 2009

Les fondamentaux

L'impression de m'être embarqué dans un bateau qui coule devient jour après jour réalité; la morosité est à peine déguisé par nos sourires gourmets quand on prend encore le temps d'aller manger dans de bons restaurants, et on n'en prend bien souvent plus le temps...

Au Japon, pourtant, le mont Fuji reste grandiose, et même si la Terre tremble, et le reste parfois aussi, comme ailleurs, on continue ; ce n'est sûrement pas du courage, c'est peut-être un peu de bon sens ou juste de la peur : Il y a derrière nous une montagne qui nous observe...

dimanche 22 février 2009

Serait-ce une utopie ?

Il est trop tôt pour commencer à critiquer le modèle de société du pays qui m’accueille ; car même si je ne dis que du bien du Japon, vous trouveriez (en cherchant bien) des gens qui sont rentrés chez eux soulagés…

Mais ce modèle de société a ça de bon qu’on se sent en sécurité partout, tout le temps et que _ voyez la photo _ des étudiants parti faire du sport laissent leur sacs bien en place, dehors, sans aucune surveillance ni aucune inquiétude : personne ne le leur volera.

Mon voisin a perdu son portefeuille trois fois comme ça ; il est revenu par la poste. Parfois quand je vais faire les courses, je n’attache pas mon vélo ; personne n’y touche. Les Japonais ont appris à vivre ensemble, à se faire confiance ; c’est agréable.

Serait-ce une société idéale ? Qu’est ce que cela cache ? Décidément, ce pays est passionnant…

dimanche 15 février 2009

Chinese or Japanese ?

La photo montre Tokyo vue du lieu où je travaille.

Ce dimanche 15 février, chose inhabituelle, quelques uns d’entre nous _ 7 pour être exact _ sommes allés siroter quelques bières dans le quartier d’Asakusa. Nous étions attablés depuis deux bonnes heures, consommant peu, dimanche oblige…

Simultanément, des Japonais attendaient qu’on aille se perdre ailleurs : un quelconque évènement avait en effet rassemblé une 40ène d’entre eux, et le manque de place en ce lieu avait forcé un petit nombre _ 6 ou 7 pour être exact _ à s’attaquer la panse dans le froid du dehors…

Nous sommes finalement partis, certes un peu poussés, mais sans nous sentir de trop un seul instant, simplement, content.

Etre ensemble encore un peu, autre endroit ! Même carte, mêmes têtes : tout était un peu similaire. Et pourtant, quelque chose était différent, très différent : ces serveuses avait un quelque chose auquel nous n’étions pas habitués, comme si leur politesse était un habit mal portée : nous ne nous sentions pas vraiment accueillis. Il nous a fallu 5 minutes pour en conclure : « elles ne peuvent pas être Japonaises ».

Et au moment de partir, Guillaume a dit (en Japonais) : « Venez vous de Chine ? » Guess what they told us...

dimanche 8 février 2009

C’était un samedi soir…

Comme on les aime ! This blog is about Japan only, mais il y a plusieurs éléments dans ce petit récit de ma vie, qui sont typiquement Tokyoïtes ! Nous avons commencé par un charmant Isakaya nomihodai : deux heures d’alcool à volonté, c’était propre ! Nous avons fini le repas sur des chansons paillardes, ou plutôt, des gueulements paillards, devrait-on dire prenant en considération la force de nos voix et l’état d’ébriété avancé dans lequel nous nous trouvions.

Puis nous sommes allé à la plus grande boîte de Tokyo et devinez quoi ? C’est dans ce lieu que j’ai pris la photo de cette violoniste ! Ici, je vais de surprises en surprises, et c’en sont des bonnes : cette admirable musicienne _il faut l’être pour exercer son talent devant des centaines de personnes criardes et désorientées_ a fini son concert sur une note romantique : Edith Piaf ! Autre petit agrément : c’était la première fois, dans un club, que je voyais un distributeur de canettes de bière…

Je ne me souviens pas bien du retour ; j’arrive, de toute façon, toujours à rentrer : certains on reçu une excellente mémoire, d’autres un don pour parler, les talents de ce monde sont aussi nombreux que ses habitants ; moi, j’arrive toujours à rentrer chez moi… Et aujourd’hui, c’est dimanche et il fait grand soleil ; un petit Onsen artificiel au cœur de Tokyo m’attend : j’ai besoin de relaxation. Je n’ai pas encore le salaire pour me faire masser, mais entre les différentes sortes de jacuzzi, sonnas et douches en tout genre, c’est un cerveau neuf qui va bientôt fonctionner, effaçant l’attaque brutale d’un samedi soir comme on les aime !

dimanche 1 février 2009

J'apprends le Japonais

Et Dieu sait que je ne suis pas idiot ! Et pourtant, j'ai souvent du mal avec la compréhension. Vous vous souvenez probablement de Ratus, avec qui nous avons, pour la plupart, appris à lire. Il n'y a pas de Ratus dans mon livre de Japonais, il y a des dialogues. Et si on me finançait, je ferais une thèse ayant le sujet suivant : Comprendre les différences culturelles entre la France et le Japon en s'appuyant sur les livres utilisés pour apprendre ces deux langues.

Je vous livre ici un dialogue (fort mal) traduit par mes soins et vous laisserai libre d'en penser ce que bon vous semble. Je n'arriverais pas, en effet, à commenter correctement ce texte et vous vous fourvoieriez sur ma pensé en lisant des phrases que je n'aurais pas voulu écrire. Still , je souris sous cape à peu près deux fois par semaine, quand je demande à ma professeur de Japonais: "mais le sens de ce que je viens de lire, c'est bien blablabla ?" Et oui,...

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L'homme: Votre père, est-ce qu'il va bien ?
La femme: Oui. Mon papa a déjà 81 ans, mais parfois, il fait des voyages avec ma maman et d'autres fois, il cuisine des légumes.
L'homme: Oh, c'est vrai ?

Question: Est ce que les parents de la femme vont bien ?
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Tout vous parait normal ? Bon, nous ne sommes pas sensibles aux même choses. Un texte pour apprendre une langue, c'est un texte qu'on construit le plus simplement possible, c'est le ciment d'une langue : Il est fait de phrases génériques qui parlent à tous. Un texte pour apprendre une langue est, je pense, révélateur d'un mode de pensé des gens qui la parlent. Et alors ? Et alors je vais avoir 25 ans, mais parfois, je vais me promener pour prendre des photos avec mes yeux, et d'autres fois, j'apprends le Japonais.

vin's

dimanche 25 janvier 2009

Je l'ai vu au Japon...

Et pas ailleurs ! Faire une liste serait vain, cent mille choses et plus pourraient y figurer… Je vais donc vous narrer quelques petits riens, que tant de gens ne voient plus tellement l’acceptation passive d’une destiné qui n’aurait pas du être la leur, leur fait oublier que tout est nouveau dans ce monde qui fera toujours briller les yeux des enfants.

C’est d’ailleurs une petite bouille d’enfant que je m’attendais à voir hier dans le véhicule des promesses : la poussette… Mais là, attention surprise ! Je savais que les Japonais s’adonnaient naturellement à l’habillage de leur chien, mais je ne savais pas que leur prévenance envers ces pauvres bêtes allaient jusqu’à leur éviter un trot trop pénible : Madame Yamamoto (cherchons la traduction de Monsieur Durand) avait mis son collier à son chien, et sa ceinture : ce petit roi chéri n’avait plus rien à envier à qui que ce soit ; çà, je l’ai vu au Japon, et pas ailleurs !

Un autre jour, pédalant dans des rues reculées mignonnettes de Tokyo, j’entendis un son mat et régulier qui se rapprochait. Il faut savoir que Tokyo est au cœur de la plus grande conurbation du monde : la densité de population y est extraordinairement élevée. Et pourtant, arrivé à l’épicentre du sujet de mes interrogations, c’est en regardant, curieux, dans la direction du bruit, que j’ai pu admirer à l’œuvre mon premier tailleur de pierre. Çà, je l’ai vu à Tokyo, et pas ailleurs !

dimanche 18 janvier 2009

De l'eau au Japon

Dans la gare de Kyoto, on ne se lasse pas d’observer le mariage miraculeux de la technologie avec l’art : L’eau qui coule de ce plafond le fait en images : figures, mots, décors abstraits, tout est précis, minutieux, admirable.

Mon meilleur moment au Japon, de la catégorie de ceux qui se fixent dans la mémoire l’espace d’un instant et dont l’écho résonne depuis sans vraiment s'interrompre,

ce meilleur moment est celui où je suis entré dans mon premier Onsen, éclairé par la lune et bercé par le bruit de l’eau chaude s’écoulant – flic floc : il y avait la nature, l’harmonie et moi seulement.

Le Japon est fasciné par l'eau et moi, je continue d'être fasciné par le Japon, sa créativité, son inventivité, son histoire et tant de choses encore... J'aime l'eau moi aussi et bientôt je vais m'échapper de Tokyo pour aller voir la mer, Homme libre toujours, tu chériras la mer - la mer est ton miroir, tu contemples son âme...

jeudi 8 janvier 2009

Au détour d’une pièce de mon foyer

1. En arrivant dans le lieu du soulagement, les esprits attentifs remarqueront une particularité qui n’est pas dans les us et coutumes de notre beau pays : un branchement ! Dès lors, deux questions peuvent se poser : quelle est donc la nature de l’esprit perturbé du Japonais qui a un jour pensé à associer « électronique » et « toilette » ? Comment cela fonctionne-t-il ?

Il serait tentant d’épiloguer sur la première question. Je m’en tiendrai cependant, par pudeur, à la deuxième…

2. Il n’y a pas moins de 12 boutons sur le joystick matrinale… La peur, habitant mon âme, m’a jusque là prévenu de l’utilisation de la plupart de ces commandes, c’est pourquoi je m’attarderai sur les deux principales uniquement. Vous remarquerez que les aveugles sont ici très bien traités puisque eux aussi peuvent savoir sur quel bouton appuyer pour démarrer la machine et pour l’arrêter.

Le Japon n’est pas seulement le pays des toilettes électroniques, c’est aussi le pays des toilettes électroniques pour aveugles ! Ce petit rien fait toute la différence, croyez moi, vous vous en apercevrez.

3. A l’instant où l’on démarre la machine, pour peu qu’un fessier soit en position (peu importe que la course soit achevée ou encore trépidante pourvu que l’objet soit assez large pour être détecté), une tige métallique à la taille conséquente apparaît des profondeurs de l’antre dans un bruit inquiétant et soudain ( !), un jet puissant dans la pression comme dans la précision vient cogner la surface de l’orifice, peut-être encore un peu coloré… Quelques secondes suffisent à la rendre limpide, c’est en tout cas l’impression qu’on en a, je n’ai en effet pas eu connaissance des tests qui ont probablement été effectués pour vérifier que l’appareillage ait un effet réel…

J’ai par ailleurs préféré laisser à votre imagination les images qui s’y formeront plutôt que d’exhiber ici deux vulgaires photos portant les qualificatifs peu originaux « avant » et « après ».

4. Selon la taille à laquelle on estime l’œuvre, on aura le choix entre deux options pour lui faire rejoindre ses semblables : Le kanji qui écrit en bas veut en effet dire « petit » alors que celui qui est écrit en haut veut dire : « grand ». Le choix est tout à fait libre, chacun en son âme et conscience se devra de l’assumer, les capteurs humains ne manquant pas pour se faire une idée précise de la meilleure option.

5. Enfin, une quantité d’eau importante étant utilisée pour le voyage du fruit de nos entrailles, le réservoir se doit d’être réalimenté. A cet effet, un petit robinet se met à couler automatiquement, on peut alors profiter de l’occasion pour se rafraîchir et se laver les mains. Ainsi, tout est prévu pour que l’on ressorte de la pièce purgé, propre, et nourrit !

samedi 3 janvier 2009

L'esprit Japonais

Ça s'est passé à Kyoto, le premier WE de décembre 2008, avec mon amie Ayao-san… En regardant la photo d’un peu près (cliquez dessus), on aperçoit quelque chose sur le coin du banc. C’est une feuille.

C'était une très belle journée, nous avions déjà pas mal marché et décidâmes de faire une halte sur ce banc, puisqu'il était là. Un homme d'un certain âge arriva peu après.

Il regarda par terre attentivement et choisit parmi toutes les feuilles, celle qui était bien rouge; il la prit et la posa sur un coin du banc où Ayao était assise. Puis il s'en fut, silencieux, splendide, sans se retourner.

Je cherche encore, depuis, une façon plus belle de dire à une fille qu'on la trouve jolie sans la gêner ni la heurter; sans rien attendre ni rien sous-entendre. Ce petit geste gratuit, sobre, précis, exquis, c'est l'esprit Japonais dans toute sa finesse.