jeudi 30 juillet 2009

Spécial Katakana fun

ビートルズ (bii to ru zu) veut dire : Beatles!!

Dans la série Katakana fun, quatre nouveaux bébés:

ストックオルム (su.to.kku.o.ru.mu.)
シドニー (shi.do.nii.)
クーベルタン (kuu.be.ru.ta.n.) et le dernier qui m'a fait mourir de rire à l'instant:

シラノ・ド・ベルジュラック

shirano do berujurakku

j'attends vos suggestions, réponse au prochain post!!

mardi 21 juillet 2009

Qu'est ce qui est cher au Japon?

Tokyo, ville la plus chère du monde!

Mais qu'est ce qui est chèr au Japon?
Je pense tout de suite aux fruits et à certains légumes, puis au logement, aux cinéma, puis aux cafés, mais surtout, et maintenant plus particulièrement, au fromage.

De nature économe, je n'achette pas beaucoup de fromage à Tokyo, car le bon fromage est comme chacun sait Français, et ce qui est Français à Tokyo est en général cher.

Et, quand le trop mince morceau de brie _dont j'avais cru remarquer le petit prix au détour d'un rayon de produits importés _ est passé à la caisse affichant le prix exorbitant de plus de mille yens (somme conséquante puisqu'elle nous nourrit d'un bon repas copieux chaque midi), mon culot (qui aurait consisté à refuser l'achat, comme on est parfois forcé de le faire quand les liquidités apportés ne dépassent pas le montant des articles sélectionnés) n'a pas surpassé mon effroie : je n'ai pas bronché, et pour ne pas jurer avec la clientèle bien nourrit qui trouve dans cet îlot de denrés multiculturels un garde manger à sa mesure, j'ai sorti mes billets d'un geste formidable et j'ai payé ce morceau de miracle.

Un jour après, le miracle est entier: je sais avec certitude que le développement de mes papilles pour distinguer le mauvais riz du bon riz ne s'est pas fait au détriment de la subtilité avec laquelle j'ai toujours su apprécier les bonnes choses: Je salive encore et ne pense qu'à une seule chose: la force avec laquelle demain, je bénirai le Vincent d'aujourd'hui pour n'avoir pas tout mangé...

samedi 11 juillet 2009

Les quartiers de Tokyo - Ueno parti 1

ビートルズ (rien à voir), Bi (alongé) to ru zu (prononcer toutes les lettres) - c'est ma dernière source de ce que je pourrais appeler: les katakana fun! Les Japonais en effet, n'intégrent pas complètement les mots étrangers, puisque ces derniers se trouvent à jamais enfermés dans un alphabet conçu spécialement pour eux, ou plutôt, un syllabaire: les katakana.

J'ai sûrement déjà énoncé à beaucoup le fameux : アイスクリム (a-i-su-ku-ri-mu) qui reste dans mes top 10 (ice cream), mais ce bitoruzu m'a tout de même fait pouffer, alors je vous invite à me donner vos propositions pour ce katakana fun; réponse au prochain post.

Ueno, juste une photo pour cette fois ci: pour 300 yens, un jus de coco, à faire tomber par terre... Je ne passe pas devant sans m'y arrêter.
Je profite de cette occasion, suite aux réminiscences provoquées par cette photo, (à savoir, la visite sympatique d'Antoine et Mélanie), pour vous rappeler que si l'envi vous prend de venir visiter le Japon, je ne pense pas que ce pays vous décevra. Sur ce, j'ai des nouveaux quartiers de Tokyo à visiter, ce midi, je vais manger dans un endroit inconnu...

La totale

La totale, pour un jeune travailleur au Japon (comme moi), c'est de commencer, vers 8 heures le vendredi au sortir du boulot, par une petite bière au pub locale. A tokyo station, on a le choix, de l'endroit typiquement Japonais au pub anglais de base où rien ne dépaysera, si ce n'est l'attention des serveurs, qui, je le rappelle, ont parfaitement saisi, ici, que leur rôle était de servir, indépendamment de leur humeur: le client au Japon est traité comme l'empereur.

Puis arrive l'isakaya, qu'on choisira 'à volonté': pendant une ou deux heures, la nourriture, comme la boisson, seront apportés au rythme de nos cries: SUMIMASEN!!! (excusez moi, garçon!!!). Rond comme des calots, le fameux karaoké suivra. Rien à voir avec le karaoké occidental: le karaoké Japonais est intime: il s'agit d'un tout petit salon où l'on se retrouve assis autour d'une table, devant une télé. On sélectionne les chansons, on chante, etc, continuant à boire, gratuitement ou pas...

Il est alors minuit ou une heure du matin et notre énergie est débordante... En revanche, l'imagination n'étant ni la caractéristique de l'ivrogne, ni celle du groupe (sauf dans certains cadres), nous savons en général où le vent nous porte: Roppongi, le fameux!! Un club nous y attend. Puis un taxi nous remmènera chez nous vers 5 ou 6 heures du matin selon l'heure de fermeture de l'endroit choisi.

Le bilan financier n'est pas mauvais si on considère qu'en période de crise, il faut tous y mettre du sien pour faire fonctionner l'économie: Ainsi, pour nous, ça aura fait, allez, de 10 a 15,000 yens par personne, à peu près, selon les extras. On aura donc dépensé le 'man' (man = 10,000), on se lèvera vers 14:00 et on commatera... Voilà, c'est la totale, c'est quand on va jusqu'au bout du truc; il y a bien sûr beaucoup de variante qui pourront faire bouger les frais: de 5,000 yens à 20,000 voir 30,000 yens...

Bon, le problème, dans tout ça, c'est que Tokyo est plus grand que Paris, et que même sans pouvoir (encore) trouver un intérêt dans la visite des musés où de toute activité un peu Japonaise (qui nécessecite donc la maîtrise de la langue), il y a beaucoup de choses à faire dans la journée... Par exemple, on peut pécher, au coeur de Tokyo:

Ce n'est qu'un exemple parmi d'autre, mais si je n'avais arrêté les club de Roppongi, je ne serai jamais tombé sur ce petit coin de nature au détour de rien. Pour savoir, donc, ce que me cache encore Tokyo, et pour d'autres raisons diverses, je ne passe plus mes soirées à Roppongi, mais dans d'autres quartiers de Tokyo, que j'aurai plaisir à vous faire découvrir dans mes futurs posts: les quartiers de Tokyo!!

jeudi 2 juillet 2009