dimanche 23 janvier 2011

Le Japon

 Le Japon, c'est d'abord un bon tsukemen trouvé par hasard près de chez soi, au deuxième étage d'un endroit qui à vue de nez s'écroulera au prochain tremblement de Terre. Si je meurs dans un tremblement de Terre au Japon, je lègue mes meubles à des VIE, mes habits à des sans logis, et mes économies à la fondation pout le développement des tsukemen en France.
 Le Japon, c'est aussi le pays de la politesse. Cet homme en est le témoins : il manquera probablement le dernier train, puisque moi j'étais parti pour l'avoir tout juste et que lui, il faisait son possible pour rester en vie, tout en restant digne : j'ai pourtant aperçu, avec mon oeil de faucon, la petite trace aux couleurs suspectes qu'il essayait de cacher tant bien que mal, tout en semblant faire des excuses au monde pour son comportement. Je ne lui jetterai pas la pierre, chacun participe à la relance de l'économie à son niveau. Ce soir là, il aura fait son possible, et même l'impossible, pour consommer ; toute dépense en plus aurait très certainement été perdu ; je dis bravo : un calcul admirable ; si tu n'es pas la fierté de ta nation, tu seras celle de la mienne via un de ses représentants.
Le Japon, c'est enfin, encore et toujours, la découverte de nouveaux tsukemen ; celui là fut admirable. Si on interdit un jour les tsukemen pour le danger qu'ils représentent de par leur caractère addictif, je passe dans la clandestinité, c'aura été mon destin.

D'aucun disent que le coeur est fait pour résister à 3000 tsukemen... J'ai d'abord été profondément choqué en apprenant la chose, jusqu'à ce que je réalise que les greffes du coeur sont une option qui pourraient me permettre de dépasser ce chiffre. Je vous le dis tout net : j'épargne d'abord pour me permettre à tout moment de pouvoir m'offrir un nouveau coeur (je pourrais dépasser le 3000ième tsukemen sans m'en rendre compte, mais j'ai prévenu quelques amis et mon médecin traitant, pas de crainte).

La vie, quel miracle...

dimanche 16 janvier 2011

ヒットテク

 L'image ci dessus montre un tsukemen, un de mes préférés, et dans tous les cas, mon préféré parmi ceux dans lesquels je passe régulièrement... D'aucun disent que je vais mourir à 40 ans d'une maladie de coeur, à cause de la salinité de la soupe et la fréquence à laquelle je m'adonne à la dégustation de ce met de choix. Mais je serais fier de mourir d'avoir trop mangé de tsukemen, car on pourra marquer sur ma tombe : "mort d'avoir trop aimé la vie, et ses tsukemen".

 Voilà un article du 100Yen shop, chaîne de magasin dont vous aurez deviner la caractéristique et où je vais faire de menues courses régulièrement. J'y ai récemment acheté de quoi décorer mon vélo, y compris un rétroviseur qui ne sert à rien, mais qu'est tellement cool ! Donc, cet article, on l'utilise en cas d'incendie, pour ne pas mourir de l'inhalation des fumés toxiques qui les accompagnent.

A l'arrière, un bref manuel d'utilisation. Je n'ai pas vraiment peur de mourir dans un incendie de l'inhalation de fumés toxiques, mais j'ai trouvé l'idée bonne : si je travaillais dans une grande firme qui cherche à concevoir et vendre de nouveaux produits, j'aimerais que ce soit au Japon, car mon imagination sans borne pourrait pleinement s'exprimer et même, ce qui est plus rare, trouver un échos, et de la compréhension.

Mis à part ça, je me mets à la technologie hitoteko, katakana fun qui se traduit par "heat tek" ("technologie de la chaleur", ou quelque chose comme ça). J'ai déjà la couverture électrique pour dormir et demain, je teste le collant et les sortes de trucs qu'on se colle sur les habits et qui chauffent pendant une dizaine d'heures.

Voilà, pas mal d'autres choses encore, mais ce sera pour un autre post... Bonne semaine !

mercredi 5 janvier 2011

l'année du sexe au Japon

 Voilà la tour Eiffel, vous la connaissez, mais vous ne savez pas qu'il y a un Japonais qui aurait pu croire que le phare, en haut, servait aux Japonais perdu à Paris à retrouver leurs chemin. Oui, c'est moi qui lui avait fait croire, avant de rétablir la vérité, bien sûr, car il me croyait... La crédulité du Japonais, je ne sais pas ce que ça peut mesurer, mais je sais qu'on ne pourrait pas la mesurer...

 Et là ? Là, c'est Tokyo tower, elle apparait beaucoup plus classe que notre chère bonne vieille tour, vu du 52ième étage de la Mori Tower de Roppongi, mais en réalité, elle est ridicule quand on la regarde d'en bas, au millieu de bâtiments tous plus grands les uns que les autres. Une pâle copie somme toute, et puis, la notre, ça reste celle qui est connue, tralalalalalère !

 Une page de taberogu, soft sur i-phone qui me donne le rating des restaux environnants, ce ramen est à 3.32 en goût ce qui est une note tout à fait correct : on ne se régalera pas comme dans le tsukemen près de chez moi, qui approche 4, mais on devrait s'en sortir avec le bid en trève durable, et l'esprit calmé...

 Le ramen en question, il a vécu, il est mort mangé mais il n'aurait pas pu connaître destin plus grand que d'être mangé par moi... A part être mangé par toi, cher lecteur !

Et ça ? ça c'est un omiyage, c'est à dire une sucrerie traditionnellement ramené par le collègue à son retour de vacance ; c'est un chamallow rempli d'une crème de haricot rouge offert par ma chef et il a une forme de lapin, car c'est l'année du lapin au Japon.

Ah, l'année du sexe, c'était pour attirer plus de lecteur et augmenter mes stats sur ce blog : ce n'est pas l'année du sexe, c'est lannée du lapin, désolé...

mardi 4 janvier 2011

ba stvcqjvd

Je n'ai pas posté depuis le 24 octobre de l'année dernière, et pourtant, ce blog n'est pas seulement un écumoire d'impressions ou un calice recueillant le nectare de mes pensées nippones, il est peut être avant tout un moyen de dire tranquillement aux gens qui sont loins mais qui me sont chers, comme se passe ma vie ; non pas que je suppose qu'elle les intéresse _ puisque cela est une chose entendue_ mais que je suis sûr qu'elle peut au travers de mes idées toujours plus riches et approfondies, les aider au quotidien : si je ne me suis pas fait gourou pour le bas monde dans mes jeunes années, c'est que je serai celui du haut monde dans les vieilles.

Ma première bonne résolution pour cette nouvelle année, est d'être moins modeste. Il suffit ! Car je n'ai somme toute qu'un seul défaut, que ma tendre mère ne se lasse pas de me rappeler, comme si elle voulait par là porter la croix de sa faute, croyant se faire pardonner par une quelconque divinité : je fais des fautes d'orthographes... Le reste, ce n'est que du bon : je porte sur moi la cape d'un héro !

Ce petit prélude étant joué, passons, non pas à la revue d'une année _je n'aurais pas le temps d'en décrire tous les soubressauts exaltants_ mais simplement à l'écoute des accords majeurs qui ont marqués mon exitence durant ces deux derniers mois et quelques :

J'ai un peu bu, je l'avoue, et l'eau de la fontaine à la sortie de ce restaurant n'aura pas suffit à m'arrêter : j'ai continué la soirée, en buvant, puisque si manger sans faim fait grossir (ce qui n'est pas bon pour la santé), boire sans soif rabaisse l'esprit, et, le mien étant trop élevé dans les sphères de la sagesse, je peux ainsi me socialiser en toute quiétude.


J'ai voyagé en business trip vers Hong Kong, et ait pu voir l'endroit où les loyers sont, je crois, les plus chers de la planette ; je n'y habiterai pas, même si j'avais l'argent : c'est plein de Chinois, et la plupart ne parlent pas Japonais ; on est finalement, bien mieux chez soi, tout de même.

Je suis aussi rentré à Paris quelque temps,

J'ai joué à Tokyo l'étude "vent d'hivers" de Chopin, devant assez de monde pour avoir un trac que je ne me connaissais pas ;

J'ai fait une grosse petite fête chez moi pour l'anniversaire de Minh et les voisins ne se sont pas plaints bien que nous l'ayons été assez pour faire un bruit que nous pourrions qualifier de tn stvcqjvd... Tant mieux pour moi, et les prochaines fêtes.

A part ça, que se passe-t-il encore dans ma vie,

mise à part le labeur
des journées langoureuses
aux saveurs trop éparses
pour pouvoir les goûter
d'un geste Epicurien ?

Et bien j'ai parfois du temps libre au travail, et je ne m'en sers pas _ le lecteur attentif et cultivé l'aura compris _ pour composer des traits poétiques ni pour y donner du sens, mais pour glander un peu (car l'oisiveté est le luxe du cadre, tout cadre qui se respecte est au courant, et, de plus, le cadre ayant été éduqué, il glande intelligemment)... le temps libre, donc, je m'en sers pour glander, pour améliorer, sans cesse les process existants (futur employeur, si tu me lis...), et puis pour faire mes trucs.

Ah oui, parce qu'un travail qui devient assez passionnant pour empiéter sur la vie privée, (et il le fait, ce bachibouzouk), doit, par juste retour des choses, entre le moment du matin où il commence et le moment du soir où il finit, laisser un peu de place à la vie privée ! C'est d'une logique YingYangeste.

Et ces trucs, quels sont-ils ? Je ne peux pas en parler tout de suite, comme ça, à la légère : c'est la crème du calice, le levin de l'hostie, le chauffage extérieur dans une grande ville de janvier, la clim' du désert saharien, la dernière messe du curée de Cucugnan, ou, comme diraient les jeunes dans un chapelet de mots tonitruants qui résument la finesse d'une émotion comme un oeuf à la coque dévoile le miracle de la vie : ça fend des cacahuètes ; c'est le haut de la pyramide de Maslow !

Encore une fois, ba, bs, emvlps, stvcqjvd!