jeudi 18 décembre 2014

Brèves du Japon – Décembre 2014

Le beaujolais nouveau est arrivé !

 

Alors je ne sais pas si ma tolérance gustative a subit des variations depuis l’année dernière, mais j’ai trouvé cette bouteille surprenante et ma foi plutôt bonne. Mais c’était peut-être grâce au compté vieilli deux ans qui l’accompagnait… 

 

Du saucisson à Tokyo !!!

 

Quelle surprise, une petite dégustation de ce qui ressemble à s’y méprendre à du saucisson !

 

Mais en y regardant de plus près, il s’agit en fait de « fuet regio » qui se traduit, je crois, par « Fouet catalan régional ». De qualité appréciable, je ne retrouve tout de même pas toutes les saveurs du met Français ; ce fuet est cependant une bonne surprise et qui sait, un bon présage ?

 

Pénurie de beurre au Japon :(

 

Mais heureusement, j’ai trouvé un importateur bien heureux qui a su palier à cet état de fait en prenant appuis sur le marché Français pour vendre au Japon du beurre aux cristaux de Sel de Mer de Noirmoutier. 

 

Malheureusement, 50 euros le kilo, ça commence à faire…

 

Un nouvel onigiri fait son entré dans les « Mini Stop » du Japon

 

Et c’est l’effigie de mon maître ramen favori qu’on y retrouve ; je ne sais pas si je dois valider cet agrandissement soudain du champ de compétence du chef ou juger sévèrement cet écart au chemin qui doit pourtant le mener, bon an mal an, au rang de trésor national vivant…

 

De l’ail grillé en vente !

 

Eh bien, c’est assez bon ! En revanche, il ne faut pas en manger la veille d’un rendez-vous. Ni l’avant-veille.

dimanche 14 décembre 2014

Mais que se passe-t-il sur Google map ?

L'autre jour, je cherche un izakaya dont on me dit qu'il s'appelle "Yukari" (quand le vrai nom était "Sumiré" ; mais si on ne pardonnait pas les imprécisions de ses compères,...)

Bref, je m'acharne sur "Yukari", mais google map ne me donne que des adresses assez éloignées de l'endroit où je suis, censé être tout proche du point de chute. Taberogu (application similaire à la fourchette, mais en mieux), également. 


J'ai sans doute poussé la confiance aveugle et injustifiée en mon ami jusqu'à une recherche sur google, avant de l'appeler pour le couvrir d'insultes en l'invitant à vérifier le nom de l'échoppe où il était attablé. Cette dernière portait en fait le nom de "Sumire". 

Mais avant d'arriver à Sumire, sur LINE (application similaire à Whatsapp, mais développé au Japon), je reçois le message qui suit : 


que je vais m'efforcer de traduire : 
"C'est Komaki Chikako.
Yukari a l'air d'essayer de vous contacter, pourriez vous prendre contact avec elle ? Je vous envoie son ID. Je vous ai rajouté sur LINE temporairement et pour transmettre ce message et vous supprime donc de suite."

Et voici une copie d'écran de la page qui apparait quand on clique sur le lien de l'ID de Yukari : "Yukari (télé Japonais)" et en petit : "Dites moi si vous voulez des déguisements utilisés dans un programme télé". 


Je suis perplexe. D'une part, par quel mécanisme est-ce qu'une recherche sur google du nom de "Yukari" a amené quelqu'un (ou quelque chose) à me contacter sur une application qui n'a rien à voir avec google. D'autre part, quel était le but de cette "Yukari"? 

vendredi 5 décembre 2014

Nihon Yokoso !

Ce qui veut dire : bienvenu au Japon !

 

Je suis donc rentré le 2 Novembre et il m’aura fallu environ un mois pour renouer avec mon fan club ; je vais donc vous parler du retour :

 

J’ai été très bien accueilli et tout s’est passé comme si je n’étais jamais parti. De plus, quelques jours après mon arrivé (et je ne peux croire que ce ne soit pas une coïncidence : on m'attendait), mon entreprise bien aimé a distribué à l’ensemble de ses collaborateurs un kit de survie dont je vous livre ici le contenu :

 

Des « toilettes faciles » :

 

Du « pain à utiliser en cas de catastrophe sismique » :

 

De l’eau des Alpes du nord, qui ne périme que dans 5 ans !

 

Et une couverture de survie, car le tremblement de terre est un événement aléatoire qui peut donc survenir quand il fait froid.

 


Voilà donc le beau pays qui m’a attendu tout ce temps avec patience ; et maintenant, je suis prêt !

 

Manger, boire, déféquer, avoir chaud, c’est possible pour les 5 prochaines années, temps qui correspond également à la nouvelle période pendant laquelle je suis autorisé à travailler !

Et pour la suite, on verra bien.

samedi 4 octobre 2014

Le Japon à Paris - 7 bons restaurants

Bon, je suis loin d’avoir tout essayé, cette sélection est donc vraiment partielle, mais pour résumer, voici une petite liste de bonnes adresses si vous voulez goûter à la cuisine du soleil levant :

 

Zen

Un peu cher, mais très bon ; éviter le ramen miso…

 

Sanukiya

Abordable et très bon, il s’agit de udon de toutes sortes : une des meilleures surprise du quartier !

 

Chez Miki

La meilleure surprise du quartier, même si ce ne sera pas du goût de tout le monde : vous pourriez vouloir goûter à tout, et vous pourriez le regretter.

 

Michi

Un sushi tenu par un Japonais ; fidèle aux traditions !

 

You

Je n’ai jamais essayé ce restaurant le midi, mais y manger le soir fut tout à fait agréable !

 

Naritake

Pour les amateurs de ramen, voici le meilleur du quartier ! Mais il est à éviter si vous cherchez à retrouver les saveurs authentiques de là-bas… Une copie d’un ramen moyen reste un ramen moyen. Je n’irai pas y manger même si on me payait, au Japon. A Paris, ça vaut le coup !!

 

Yasube

Pour les amateurs de yakitori, c’est ici qu’il faut aller !

 

Et maintenant, ça suffit, il me reste un mois à Paris, je vais manger Français.

vendredi 26 septembre 2014

Le Japon à Paris - momonoki

5 petits compartiments :

- des kara-agé avec légumes

- des aubergines avec poivrons

- des légumes crus (incluant le chou-fleur)

- une petite soupe de légumes

- et bien sûr le riz !

 

Et ça change tous les jours :) C’était le bento mononoki, authentique, et dont on redemande !



mardi 9 septembre 2014

Le Japon à Paris - Sanukiya

Mais quelle bonne surprise ! On m’avait recommandé cet endroit, et on a bien fait ; le propriétaire semble être le même que celui de ZEN mais le menu diffère totalement et la déco est plus réussie. Voici un petit aperçu de l’extérieur :

 

Le menu est plutôt fourni, mais tout se concentre plutôt sur les udon :

 

On ne regrettera pas de déguster des délicieux édamamé (on ne le regrette jamais de toute façon).

 

Les udon sont tout aussi appréciables et leur quantité, raisonnable :

 

Seul petit défaut peut-être : les tempura avait un goût d’huile un peu vieille (tout en restant savoureux, en particulier ceux de brocoli et d’asperge, la crevette étant quant à elle quelque peu décevante).

 

A gauche, c’est à mettre dans la sauce, et à droite, c’est pour les gourmands…

 

Bref, n’hésitez pas à y manger, c’est tout à fait bon et puis… C’est typique !

vendredi 15 août 2014

Le Japon à Paris - Michi

J’ai tout de suite remarqué ce magasin discret en haut de la rue Saint-Anne :



Jurant notablement avec tous les restaurant Chinois qui nous servent des sushi comme les kebab du quartier latin servent maintenant leur pitance aux touristes, Michi propose des menus aux prix abordables :

 

Un cadre confortable ; table en bas ou comptoir en haut :

 

Une (toute) petite salade…

 

Et des sushi fort bon :

 

Allez-y, et n’oubliez pas de réserver car ce blog est en passe de devenir populaire et je crains que les restaurants qu’il recommande ne fasse l’objet d’un assaut forcené durant les mois qui suivent, puis, par effet boule de neige, les années…

jeudi 14 août 2014

Le Japon à Paris - Kunitoraya

De dehors, ça a l'air sympa n'est-ce pas ? 



Très bons karagé ;

 

Qu’était-ce donc ?

 

Un petit tonkatsu sans prétention mais sans mauvaise surprise ;

 

Une petite salade de… De quoi… ?

 

Du tofu !

 

Des udon froid

 

Et chaud !

 

J’ai apprécié les curry udon de Kunitoraya. C’est peut-être un restau à faire une fois, sauf si on aime vraiment les udon.

jeudi 31 juillet 2014

Le Japon à Paris - Chez Miki

Chez Miki ! Voilà la meilleure surprise Japonaise de mon court séjour à Paris !

 

Je n’ai qu’une chose à dire : allez-y, goûtez-y ! Ce que j’ai mangé vaut ce qu’on trouve au Japon et pour un prix raisonnable en plus !

 

Un saumon pané à la sauce tartare :

 

Un korokké

 

Une petit salade fraicheur ;

 

Le riz bien sûr, avec un petit dessert.

 

Et la miso soupe, bien sûr !

 

Point n’est besoin de beaucoup de commentaire : Chez Miki est un régal, et je vais en faire ma cantine hebdomadaire !!

Le Japon à Paris - kadoya

On m’annonce une erreur de sujet : il s’agirait de “l’imposture à Paris” et non du Japon…

 

Kadoya ; mais qui m’a fichu une cuisine pareil ? Traitrise, traitrise !! Ils vont jusqu’à marquer l’extérieur du magasin de caractères Japonais pour appâter le chaland ; insouciants, nous sommes venus nous installer dans ce qui s’est révélé être un formidable piège !!

 

Des korroké sans goût.

 

Du « riz cantonais », sans goût.

 

Des gyoza, sans goût. Et pour des gyoza, ne pas avoir de goût, c’est aussi difficile que pour un steak saignant, ne pas avoir de jus !!

 

Un « gyu don » (bol de riz avec du bœuf), sans saveur lui non plus.

 

Puis, comble de la trahison, un ramen au goma (sésame) quand on m’a certifié un « miso ». C’est un peu comme si vous serviez à un musulman intégriste des tomates farcies au Jambon de Paris à la place d’un mélange hallal : il y goûte, il comprend à la première seconde qu’on cherche à lui nuire, qu’on l’attaque dans ses convictions, et qu’on le mésestime.

 

La différence, c’est que le monsieur à barbe va vous prendre en photo et vous ne rentrerez pas vivant, alors que le Japonais va rentrer chez lui en pensant mi passif, mi triste : mais jusqu’où iront-ils ? Deux conséquences : 1/ Paris va perdre de sa superbe, petit à petit : le mécanisme est en marche. Puis : 2/  l’invasion de Paris par la Chine et l’attaque qui est portée au Japon au sein de notre belle capitale maintiendra les conservateur au pouvoir : comment ne pas vouloir faire la guerre quand un poignard vous est planté dans le cœur sans que vous ne puissiez faire autre chose que cracher dans la soupe, d’un air de dégout, puis sortir la carte bleu, d’un air de dédain ?

 

Je ne rentrerai pas dans des considérations politiques, mais si vous pouviez relayer le message : « Kadoya, n’y aller pas », vous sauveriez peut-être des vies, et je parle sans exagération. On devrait imposer aux restaurant de rendre public leur marges et mettre en place des mécanismes de contrôle pour éviter la triche et là on verrait ! On verrait la différence entre l’honnête cuisinier fier de sa maison qui met difficilement de côté quelques centaines d’euros par mois avec des menus à 15 euros, puis le voleur casseur d’estomac roulant sur l’or et ne souhaitant qu’une chose : que le monde fut  assez grand pour pouvoir continuer de le tromper !

 

Ils nous faut nous unir et ne pas faiblir : la guerre d’aujourd’hui n’est pas celle de l’eau, du pétrole ou de toute autre ressource, la vrai guerre qui se trame est celle de la malbouffe : battons-nous pour manger mieux !