jeudi 31 juillet 2014

Le Japon à Paris - Chez Miki

Chez Miki ! Voilà la meilleure surprise Japonaise de mon court séjour à Paris !

 

Je n’ai qu’une chose à dire : allez-y, goûtez-y ! Ce que j’ai mangé vaut ce qu’on trouve au Japon et pour un prix raisonnable en plus !

 

Un saumon pané à la sauce tartare :

 

Un korokké

 

Une petit salade fraicheur ;

 

Le riz bien sûr, avec un petit dessert.

 

Et la miso soupe, bien sûr !

 

Point n’est besoin de beaucoup de commentaire : Chez Miki est un régal, et je vais en faire ma cantine hebdomadaire !!

Le Japon à Paris - kadoya

On m’annonce une erreur de sujet : il s’agirait de “l’imposture à Paris” et non du Japon…

 

Kadoya ; mais qui m’a fichu une cuisine pareil ? Traitrise, traitrise !! Ils vont jusqu’à marquer l’extérieur du magasin de caractères Japonais pour appâter le chaland ; insouciants, nous sommes venus nous installer dans ce qui s’est révélé être un formidable piège !!

 

Des korroké sans goût.

 

Du « riz cantonais », sans goût.

 

Des gyoza, sans goût. Et pour des gyoza, ne pas avoir de goût, c’est aussi difficile que pour un steak saignant, ne pas avoir de jus !!

 

Un « gyu don » (bol de riz avec du bœuf), sans saveur lui non plus.

 

Puis, comble de la trahison, un ramen au goma (sésame) quand on m’a certifié un « miso ». C’est un peu comme si vous serviez à un musulman intégriste des tomates farcies au Jambon de Paris à la place d’un mélange hallal : il y goûte, il comprend à la première seconde qu’on cherche à lui nuire, qu’on l’attaque dans ses convictions, et qu’on le mésestime.

 

La différence, c’est que le monsieur à barbe va vous prendre en photo et vous ne rentrerez pas vivant, alors que le Japonais va rentrer chez lui en pensant mi passif, mi triste : mais jusqu’où iront-ils ? Deux conséquences : 1/ Paris va perdre de sa superbe, petit à petit : le mécanisme est en marche. Puis : 2/  l’invasion de Paris par la Chine et l’attaque qui est portée au Japon au sein de notre belle capitale maintiendra les conservateur au pouvoir : comment ne pas vouloir faire la guerre quand un poignard vous est planté dans le cœur sans que vous ne puissiez faire autre chose que cracher dans la soupe, d’un air de dégout, puis sortir la carte bleu, d’un air de dédain ?

 

Je ne rentrerai pas dans des considérations politiques, mais si vous pouviez relayer le message : « Kadoya, n’y aller pas », vous sauveriez peut-être des vies, et je parle sans exagération. On devrait imposer aux restaurant de rendre public leur marges et mettre en place des mécanismes de contrôle pour éviter la triche et là on verrait ! On verrait la différence entre l’honnête cuisinier fier de sa maison qui met difficilement de côté quelques centaines d’euros par mois avec des menus à 15 euros, puis le voleur casseur d’estomac roulant sur l’or et ne souhaitant qu’une chose : que le monde fut  assez grand pour pouvoir continuer de le tromper !

 

Ils nous faut nous unir et ne pas faiblir : la guerre d’aujourd’hui n’est pas celle de l’eau, du pétrole ou de toute autre ressource, la vrai guerre qui se trame est celle de la malbouffe : battons-nous pour manger mieux !

Le Japon à Paris - aki

J’ai jadis mangé Japonais avant d’aller au Japon ; c’était il y a 6 ans : l’été 2008, à Aki (en face de la boulangerie du même nom).

 

Je m’en souviens comme si c’était hier et il m’a fallu un peu de temps pour y retourner, mais voilà, c’est fait : miso soupe + salade en entré :

 

Puis un katsudon je crois ?

 

Des soba qui ne donnent pas vraiment envi, mais que ma partenaire de table a apprécié…

 

Et le meilleur curry qu’elle ait mangé à Paris (grande référence…).

 

Le bilan est pour moi mitigé : Aki n’a rien de bon, rien de mauvais : on y va sans plaisir, on en ressort sans peine… Que dire, sinon qu’en tant qu’alternatif à la cantine, Aki pourra sauver des âmes en perdition ? Aki est un reflet du « washoku » (cuisine Japonaise), mais il y a aura la même différence entre l’un et l’autre pour un gourmet, qu’entre une baguette et une Ostie consacrée pour un fanatique catholique…

 

En revanche, Je recommande, si je ne l’ai déjà fait, les « bento » de la boulangerie Japonaise en face du restaurant : ils ont aidé plus d’un à survivre !

Le Japon à Paris - taishoken

Au centre du quartier Japonais de Paris, taishoken ne tiendrait pourtant pas longtemps au cœur du Japon face à une concurrence toujours plus féroce et des clients toujours plus exigeants. Car la gastronomie au Japon _et en particulier le monde du ramen_ est à la cuisine ce que Beethoven est à la musique ; et si on pouvait l’écrire, on y goutterait encore dans mille ans…

 

En vérité je vous le dis : il faut se dépêcher de manger, car si toute une vie on aura faim, la décadence de la malbouffe nous empêchera bientôt de manger bien et d’y prendre du plaisir. Allez donc goûter taishoken : il a deux avantages : on appréciera le porc (si tant est qu’on ait pris le ramen au porc) et on sortira le ventre bien plein (si tant est qu’on ait tout mangé) :

 

Les gyoza sont tout à fait bons... 



Et la carte présente des curiosités de saison que je serais presque prêt à commander, en particulier le « Hiyashi Chuuka » ; même si ces plats simples sont faits pour être cuisinés chez soi (contrairement aux ramen).

 


Bref, allez goûter, et si vous aimez, je ne sais si je dois souhaiter que vous gouttiez aux bonnes choses du Japon ou que vous n’y gouttiez jamais : car si dans le second cas l’ignorance vous garderait du malheur, vous pourriez dans le premier passer le restant de vos jours semi nostalgiques, semi impuissants : avec l’espoir de retourner un jour dans cet Eden, et le regret d’avoir ouvert un jour la boîte de Pandore…

mercredi 30 juillet 2014

Le Japon à Paris - Zen

Et voilà de suite le deuxième post ; j’ai en effet pris du retard suite à quelques WE turbulents… Il s’agit d’une des meilleures surprises du quartier : ZEN.

 

Nous y sommes allés une fois le midi, et une fois le soir. A midi, des gyoza,

 

Ainsi que le « plat du jour » : le ramen froid, que j’ai étrangement apprécié. Rien d’épais, rien d’époustouflant, mais un goût plutôt noble et pur ; on dirait « sappari », en Japonais.

 

L’ambiance n’est pas forcément très chaleureuse…

 

Mais l’assaisonnement  est fidèle aux traditions.

 

Et même s’il y a du vin, je suis sûr que le chef ne se couche pas sans faire des cauchemars en pensant à cette page impie de sa carte (oui, je me refuse encore à accepter cette profanation).

 

On pourra y aller le soir, pour des petits plats plus recherchés : tofu (d’accord, ce n’est peut-être pas le meilleur exemple de cuisine recherchée… Mais regardez les fines lamelles de poisson séchés qui le décorent) :

 

Un petit mix Franco-Japonais dont l’apparence faisait tant envi que j’ai l’espace d’un instant oublié mon devoir de reporter…

 

Des karaage (唐揚げ)

 

Un curry,

 

Ou encore des tranches de porc panés  finit de cuire avec des œufs, sur un matelas de riz (とんかつ重).

 

Je recommande ZEN dont les prix restent raisonnables, qui est ouvert presque tout le temps et dont la carte varié pourra en satisfaire plus d’un.

Le Japon à Paris - Issé

Il s’agira de l’épicerie (je crois en effet qu’il existe également le restaurant “Issé” où je n’ai pas encore eu l’avantage de m’attabler…).

 

Comme c’est une épicerie, on y trouvera de quoi faire le bonheur du Japonais au goût délicat,… Mais il faudra être prêt à mettre le prix, je n’ai pour ma part toujours pas fait d’emplette à cet endroit…

 

J’y ai en revanche dégusté une délicieuse soupe miso, un verre de thé et du riz Japonais.

 

Un morceau de saumon tout simplement succulent, ou devrais-je dire : du niveau d’un bento comme on en trouve la bas pour une bourse raisonnée…

 

Et des entrés auxquelles il faut souvent être habitué pour savoir les apprécier. Il existe cependant des gens dont j’ai bien peur de faire partie, qui n’ont passé qu’une étape du processus…

 

Le menu change tout le temps, si j’ai bien compris, et est unique : c’est la surprise. Je recommande l’endroit pour les nostalgiques ou les grands curieux ; je le mettrais pour ma part dans la catégorie « overpriced ».

lundi 14 juillet 2014

Le Japon à Paris - Naritake

On m'en a tant parlé que je m'attendais à quelque chose de bien ; mais j'ai été déçu sur bien des points. D'abord, servir de la bierre en canette, je trouve ça très moyen. 


Qu'on s'entende, le goût est authentique et je jugerai ce restaurant de ramen sévèrement. 
J'aime quand on propose d'ajuster le goût du bouillon ; mais il y a deux types de ramen : ceux où c'est nécessaire, et ceux où ça ne l'est pas. 


J'aurais préféré que ça ne le fut pas. 
Un bon point : il s'agit du goût miso, véritable et sur lequel il y a peu à redire. J'ai pris le "Ramen au porc rôti ";


Si les pattes m'ont fait plaisir, la viande étant tellement bouilli qu'elle se décomposait dans la soupe, l'oeuf n'avait rien de bien, les menma à changer et la soupe, grasse, très grasse. 


Bref, j'ai apprécié les premières bouchés mais suis passé de l'émerveillement à l'écoeurement en 15 minutes. 
Ceci dit, c'est un ramen à faire : il a du goût. Essayez le, et dites vous qu'au Japon, vous aurez tous les points positifs du Naritake sans les négatifs, et bien plus encore !

lundi 7 juillet 2014

Le Japon à Paris - Gyoza Bar

Dans un des fameux passage de Paris, près du métro Grands Boulevards, on trouvera ce Gyoza bar, tenu par des Japonais : 


Je conseille tout d'abord la bière rouge, même si elle est vendu deux fois plus cher que dans l'épicerie Japonaise Kioko... Pratique courante. 


Prenez des edamame pour trois euros ; 


Et vos gyoza, vous ne serez pas déçu !!


S'il fait beau, vous pourrez restez dehors, en mode "standing bar". 


Mais surtout, n'oubliez pas d'aller aux toilettes, car ce sont jusqu'à maintenant les seules de Paris que je connaisse où on peut faire la chose proprement. 


Moralité : si vous pensiez être hygiéniques en toutes cirtonctances, venez manger des gyoza pour améliorer vos critères ;)